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Druzhina
A propos ...
La Druzhina est un groupe de joueurs d'airsoft milsim/RP à thématique russe/soviétique. Créé au début de l'année 2014, notre groupe a déja participé a plusieurs évènements, dont vous pourrez lire les rapports ici même.
Ce blog a pour vocation de nous faire connaitre, et de mettre a disposition un lieu pour faire vivre la druzhina en dehors des op.

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1 mars 2014

Rapport - Le retour du Boucher

fsb-logo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Localisation: Albanie

Equipe: вымпел, дружина 2 – Vympel, équipe 2

Opérateurs: Nicolaï Sobaka, Alexeï Vector, Makcim Bolkonsky, Beniamin Pozvonochnik

Objectif: Retrouver le Boucher, Karenyl et la matière fissile

Point d’insertion: Saint Amand Longpré – place de l’église (nom typiquement albanais)

 

1er mars 2014

Suite aux événements de Jalalabad (cf rapport précédent), nos services ont du déployer des trésors d’ingéniosité pour nous infiltrer en toute logique en Albanie alors que la tension montait entre la Sainte Mère Patrie et l’Occident en raison du coup d’état ukrainien.

Finalement, nous voilà dans une voiture banalisée en direction de la place de l’église de Saint Amand Longpré où nous attend notre contact avec les détails de notre mission. Des centaines de plans sur la comète ont germé dans nos cerveaux malades sur la localisation précise du Boucher et de ses mercenaires mais ils vont très vite tomber à l’eau.

En effet, après les présentations d’usage avec l’agent infiltré en France depuis de nombreuses années à l’indicatif « Papy », nous apprenons que  nous devons prendre le train jusqu’à la gare de Château-Renault où nous attendra un autre contact.

 

brief

 

Nous faisant passer pour de joyeux randonneurs (on nous a dit que les tenues de boy scout seraient un peu trop voyantes…), nous profitons du temps d’attente et de trajet pour manger et regarder les alentours de Château-Renault sur la carte.

Arrivés à la gare, nous ne repérons en premier lieu qu’une espèce locale nommée communément «jeune de banlieue » mais en dépit de notre certitude dans les talents du service à s’infiltrer, ce ne doit pas être notre contact. Ce dernier s’avère en effet être un sdf à l’hygiène douteuse glandant joyeusement devant des bâtiments désaffectés. Une fois les mots de passe échangés, nous recevons nos ordres suivants ainsi qu’une enveloppe avec 3 liasses de billets.

 

clodo

 

Nous devions donc rejoindre la côte 149 à 1km à l’Est de la ferme « Les Pierres » où s’était retranché le Boucher d’Albanie et ses mercenaires. En ligne droite, ça faisait environ 10km mais nous n’aimons pas les lignes droites…

plan 1

 

Trajet en bleu

 

Arrivés à la Métairie au sud de la côte 149, nous commençons les contacts radio avec notre contact local sensé nous vendre notre matériel militaire… sans succès. Nous faisons donc une approche autant que faire se peut pour finalement retrouver le frère jumeau du sdf qui nous attend avec un tas d’affaires disproportionnée. Une fois l’équipement mis, une pause miam faite, un rapide coup d’œil aux sacs restants nous indique la présence d’une équipe US (avouons que la tentation de laisser quelques blagues dans les sacs à été très grande…). Enfin, le contact nous réclame son du et repart avec une belle liasse de dollars… sur les 3 données à la base (vu notre maigre solde, faut bien arrondir les fins de mois !). Par contre, pas d’ordre supplémentaire, nous décidons donc de passer en phase d’observation en espérant des ordres précis en réponse d’un rapport détaillé.

plan 2

 

Nous voilà donc à progresser, Nicolaï en pointe. Au fur et à mesure, nous plaçons nos sacs comme point de repli 2. Un autre point plus avancé servant de repli et enfin un 1er PO qui permet à Alexeï d’obtenir des clichés intéressants (Boucher et mallette repérés) tandis que nous notons les axes de patrouille, leurs effectifs et leurs moyens mais surtout la présence de chiens.

Mais par un défaut d’attention qui aurait pu nous coûter cher, nous nous faisons accrocher par les albanais qui en laissent un sur le carreau tandis que nous nous replions sur le PR1. Après une rapide analyse des photos, nous voilà parti vers le PO 2 pour compléter l’analyse alors que la nuit tombe.

point

 

La nuit nous empêchant de faire plus de photos, nous nous replions au PR2 pour envoyer les rapports et cela prend du temps… beaucoup de temps… 25 Mo de photos avec une connexion plus qu’approximative…

Voici quelques clichés intéressants :

 

IMGP0825

 

La valise est repérée

nuit

 

Idem pour le Boucher

Donc au bout de très longues minutes d’attente bien stressantes au PR2, voici l’échange de mails reçu :

Smiert (équipe russe) :

Debut observation 18h15 ferme
Patrouilles de 2 pax
Moyen d observation
9 pax repérés cf photos sur mail a part
Karenyl non repéré
Suspicion hierdanoff sur photo

Pt rassemblement devant ecuries bat le +au sud
Bat attenant allumé

Demandons instructions

 

Autorité (Groquick) :

Je viens juste de recevoir vos Info

Si Ok pour vous, assaut autorises

 

Et là, gros moment de solitude. On n’avait pas de mission précise et donc pas question de lancer un assaut comme cela. D’où le mail suivant :

Smiert (équipe russe) :

Ordre précis demandés
On tue le traitre tchèque
On embauche le boucher
Et on fait peter la bombe c'est ca?

Dans l’attente de la réponse, nous sommes partis préparer notre assaut en prévoyant nos chemins de repli. Nous avons donc traversé le bois vers le nord vers la lisière du champ pour longer la clôture vers la ferme. Mais en approchant, nous avons pu assister à un spectacle au parfum délicat : les US en train de se prendre des rafales sous la lumières des torches (bon honnêtement, on ne faisait pas les malins vu que les faisceaux passaient également sur nous, nous forçant à avoir confiance en notre immobilité et nos berezka).

Du coup, voyant bien que le passage par la côte 142 (renommée depuis Dead Us pass…) n’était pas une bonne idée et sur suggestion de Papy largement approuvée par tout le monde, nous avons rechaussé nos sacs pour nous replier à la base vie à environ 800m à l’Est de la ferme dans une relative sécurité.

C’est là que nous avons pu nous poser sous un abri à cheval que nous avons fermé par un tarp pour pouvoir manger tranquillement en faisant chauffer nos rations et l’atmosphère pour un repos bien mérité. Les blagues et l’humour de haut niveau fusèrent, nous permettant de faire retomber la pression alors que les mercenaires étaient sur les dents à nous attendre.

Mais notre autorité ne tarda pas à se manifester :

Autorité (Groquick) :

Lol

Tuer le boucher récupérer le traitre et l uranium

Puis plus tard

A priori troupe autre sur site, affrontement violent signales via notre satellite, défense du boucher redoutable. A voir si association possible pour assaut massif.

 

Ce message a été suivi de prêt par un sms à Alexeï de la part du leader Us. Alexeï a immédiatement rappelé, ce qui nous a donné une des meilleures tranches de rigolade de la partie. En effet, au téléphone, les us étaient sous le feu ennemi, Alexeï entendant les billes fuser et les « out » retentirent jusqu’à ce que notre interlocuteur lache : « je crois qu’on est mort, je te rappelle » avant de finalement envoyer un sms :

« Troupe us décimée, good luck ! »

 

De notre côté, le repos se poursuivait et nous installions nos duvets, le tout assorti d’une petite com’ à l’autorité :

Smiert (équipe russe ) :

Demande bombardement discret sur la ferme pour régler la question
Au passage un parachutage de bière serait apprécié

 

Autorité (Groquick) :

Budget défense ne permet pas Vodka pour récompenser les Héros de la partie !

Débordées nouvelles suite a Assaut échoué des américains la satellite note une forte activité des troupes du boucher.

Il se prépare à bouger, un avion est réservé pour 00h00. Il faut le neutraliser avant

 

Et là, c’est le drame…

Bon ben on repli les gaules en vitesse alors que nous pensions dormir un peu. Quel salaud ce boucher d’avoir autant de moyens logistiques ! Mais bon, on improvise, on s’adapte on domine comme dirait un vieux briscard que mon père a affronté à la Grenade !

Du coup, vu les moyens qu’ils ont en face et en supposant qu’ils se sont fatigués nerveusement à nous attendre, on va être audacieux. Nous décidons donc de filer en ligne droite vers le PO1 pour ne pas perdre de temps. Nous y posons les sacs pour ensuite franchir la première clôture électrique (outch, ça pique). Nous traversons ensuite le champ à la lisière du bois en nous enfonçant joyeusement dans la boue puis en rampant dedans. Arrive la seconde clôture en bord de route (re aoutch, pas une bonne idée de toucher une clôture électrique quand on trempe dans l’eau… étincelle assurée).

Vient alors notre longue, très longue progression sur la route, à découvert. Nous couchant dans les  fossés tous les 2 pas, nous immobilisant à chaque balayage de lampe. Un grand moment de stress à se dire que jamais, ça ne passera !

Les mercenaires sont rassemblés, ils ont l’air de bien se marrer. Ils regardent vers le point d’attaque des forces américaines, nous tournant le dos.

Voilà le moment de déclencher l’enfer. Alors que nos Ak crachent tout ce qu’elles peuvent, nous progressons en entendant :

« Ah les cons, ils arrivent par là ! »

Après une belle progression, le Boucher est mort, le traitre aussi et la valise est à portée de main quand nous tombons tous au sol. Nous avons encore nos bandages mais nous entendons au ton enjoué des orgas qu’ils ont envie de se coucher. Ils nous félicitent et quand ils apprennent qu’on a encore les bandages, ils préfèrent dire qu’on a réussi l’objectif plutôt que de relancer le jeu alors qu’ils sont épuisés. Il faut dire qu’il ne restait qu’un seul pax, que j’avais la main sur la mallette et qu’il était dans la ligne de tir de 3 de mes camarades.

 

Arrive alors une nuit fraiche dans la grange où nos amis ricains dorment depuis quelques heures…

Puis un réveil tonitruant vu que cet enfoiré de pilote de Mi-24 a « oublié » de nous prévenir qu’il approchait pour notre extraction. Ensuite une petite marche-course et une défense tranquille.

Etrangement, nous étions suivis par les forces spéciales us qui ont été capturée et que nous avons visiblement libérées. C’est assez incompréhensible vu qu’il n’était de toute façon pas question de les extraire dans NOTRE hélico ;)

La tentation de les abattre alors qu’ils s’occupaient des mercenaires restant était plus qu’importante !

 

Donc mission accomplie mais avec le bordel qui se passe en Ukraine, j’ai comme l’impression que la suivante ne va pas tarder…

fin

 

 

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